GRAINS DE VALS 12,5 mg, comprimé enrobé, boîte de 2 plaquettes thermoformées de 10
Retiré du marché le : 17/05/2024
Dernière révision : 16/08/2021
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : BROTHIER
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
· colopathies organiques inflammatoires (rectocolite ulcéreuse, maladie de Crohn…),
· syndrome occlusif ou sub-occlusif,
· syndromes douloureux abdominaux de cause indéterminée,
· états de déshydratation sévère avec déplétion électrolytique.
Ce médicament est généralement déconseillé dans les situations suivantes :
· en association avec les médicaments donnant des torsades de pointe (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
· enrichissement de l'alimentation en fibres végétales et en boisson (eau),
· conseils d'activité physique et de rééducation de l'exonération.
Une utilisation prolongée d'un laxatif est déconseillée (ne pas dépasser 8 à 10 jours de traitement) ;
La prise prolongée de dérivés anthracéniques peut entraîner deux séries de troubles :
· La «maladie des laxatifs» avec colopathie fonctionnelle sévère, mélanose rectocolique, anomalies hydroélectrolytiques avec hypokaliémie; elle est très rare,
· Une situation de «dépendance» avec besoin régulier de laxatifs, nécessité d'augmenter la posologie et constipation sévère en cas de sevrage ; cette dépendance, de survenue variable selon les patients, peut se créer à l'insu du médecin.
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/iso maltase.
Possibilité d'hypokaliémie.
Rares cas de coloration anormale des urines sans signification clinique.
Grossesse
Aucun effet malformatif ou foetotoxique n'a été rapporté à ce jour à la posologie recommandée.
Toutefois, des données chez l'animal montrant un risque d'effet génotoxique de plusieurs dérivés anthracéniques, il n'est pas recommandé d'administrer ce produit durant la grossesse.
Allaitement
En l'absence d'étude, à éviter pendant l'allaitement.
Sans objet.
Associations déconseillées
+ Médicaments donnant des torsades de pointe
Anti-arythmiques : amiodarone, brétyllium, disopyramide, quinidiniques, sotalol.
Non-anti-arythmiques : astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sultopride, terfénadine, vincamine.
Risque de torsades de pointes : l'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant. Utiliser un laxatif non stimulant.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Digitaliques :
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Surveillance de la kaliémie et, s'il y a lieu, ECG. Utiliser un laxatif non stimulant.
+ Autres hypokaliémiants:
Diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés), amphotéricine B (voie IV), corticoïdes (gluco, minéralo: voie générale), tétracosactide : risque majoré d'hypokaliémie (effet additif). Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction. Utiliser un laxatif non stimulant.
Associations à prendre en compte
Sans objet.
1 à 2 comprimés à prendre avec un verre d'eau avant le repas du soir.
Ne pas dépasser 8 à 10 jours de traitement.
Durée de conservation :
36 mois.
Précautions particulières de conservation :Conserver à l'abri de l'humidité, à une température ne dépassant pas + 30°C.
Le traitement consiste à compenser les pertes hydro-électolytiques, en particulier le potassium qui doit être surveillé, notamment chez le sujet âgé.
Classe pharmaco thérapeutique : LAXATIF STIMULANT (A: appareil digestif et métabolisme).
Code ATC : A06AB56.
Ce médicament possède des effets laxatifs : les sennosides ne sont pas absorbés au niveau de l'estomac ; ils sont convertis en rhéinanthrone (métabolite actif) par les bactéries du colon.
Ce médicament agit selon deux mécanismes d'action :
· Stimulation de la motricité du colon et accélération du transit,
· Influence sur le processus de sécrétion par deux mécanismes différents : inhibition de l'absorption de l'eau et des électrolytes (Na+, Cl-) vers les cellules épithéliales du colon et stimulation de l'écoulement de ces fluides vers la lumière du colon.
Chez l'animal, lors de l'administration de rhéinanthrone radio-marquée dans le caecum, l'absorption est inférieure à 10%. En contact avec l'oxygène, la rhéinanthrone est oxydée en rhéine et sennidines, retrouvées dans le sang, essentiellement sous forme de glucuronides et sulfates. Après l'administration orale de sennosides, 3 à 6% des métabolites sont excrétés dans les urines.
Environ 90% des sennosides sont excrétés dans les faeces sous forme de polymères, 2 à 6% sous forme de sennosides inchangés, sennidines, rhéinanthrone et rhéine.
Chez l'homme, après l'administration orale d'une poudre de fruits de séné (contenant 20 mg de sennosides) pendant 7 jours, les concentrations maximales atteintes dans le sang étaient de 100 ng de rhéine par ml. Aucune accumulation n'a été mise en évidence.
De faibles quantités de métabolites actifs, tels que la rhéine, ont été retrouvées dans le lait maternel. Chez l'animal, le passage de la rhéine dans le placenta est faible.
Au cours de plusieurs études effectuées chez des rats males et femelles traités par voie orale pendant 2 ans avec la même préparation que dans l'essai précédent (doses allant jusqu'à 300 mg/kg) ou avec un extrait contenant 40,8% de dérivés anthracéniques (35% de sennosides), aucun effet cancérogène n'a été observé.
Aucun effet toxique particulier n'a été mis en évidence dans d'autres études de toxicité répétée à des doses allant jusqu'à 500 mg/kg pendant 4 semaines chez le chien et 100 mg/kg chez le rat pendant 6 mois.
L'administration orale de sennosides chez la rate ou la lapine n'a entraîné aucune malformation foetale et n'a eu aucun effet sur la fertilité, les fonctions reproductrices ou le développement néonatal. Aucune étude n'a été effectuée avec l'extrait de séné.
Certains essais effectués avec un extrait de séné ont montré un effet mutagène au cours des test in vitro alors que ces mêmes tests étaient négatifs avec les sennosides A et B et la rhéine.
Médicament non soumis à prescription médicale.
Absence d'information dans l'AMM.